Lesbos

Sept autres personnes ont pu être secourues, ont fait savoir lundi les garde-côtes grecs. Il s’agit du troisième naufrage en mer Egée depuis le début du mois d’octobre.

Il y a huit ans déjà, en 2015, Mahmoud Taffash débarquait à Lesbos, en mer Égée. Ce jeune Syrien avait alors 18 ans. À l'instar de millions d'autres réfugiés fuyant la guerre civile syrienne, il avait atteint ces rivages à bord d'un zodiac parti de Turquie.

En Grèce, 24 sauveteurs bénévoles sont sur le banc des accusés d'un procès qui vient de s'ouvrir à Lesbos. Ils risquent une peine minimale de 10 ans de prison ferme.

Aujourd'hui s'ouvre à Lesbos le procès de 24 personnes, membres d'une ONG d'aide aux migrants active sur l'île grecque en 2017 et 2018.

Les pompiers ont déployé neuf avions et un hélicoptère pour lutter contre cet incendie.

L'incendie, qui s'est déclaré à 10H00 locales (08H00 GMT) samedi, se propageait sur deux fronts, l'un vers le village de Vrisa et l'autre vers l'intérieur de Vatera.

"La plage était une scène de film catastrophe, après l'attaque, quand tous les survivants se rassemblent et essayent de comprendre ce qui leur est arrivé." Il fut un temps, pas si lointain, où les images venant de Lesbos intéressaient les médias - et nous interpellaient.

Un photographe norvégien de renom est accusé d'espionnage par les autorités grecques et a été arrêté mercredi à Lesbos, après avoir pris dans cette île des photos de navires des garde-côtes et de la marine, ont annoncé les autorités locales.

Selon les premières informations des garde-côtes, "quatre corps ont été découverts" par un passant sur la plage d'Ano Skala à un kilomètre du port de Mytilène, chef-lieu de l'île égéenne et "deux autres ont été repêchés dans l'eau".

Six corps sans vie ont été découverts mardi 1er mars au matin sur une côte de l'île grecque de Lesbos, sans doute victimes d'un naufrage de bateau de migrants, et des recherches étaient en cours pour retrouver d'éventuelles autres victimes, a-t-on appris auprès de la police portuaire.