Le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, entame jeudi un déplacement historique en Grèce supposé accélérer le réchauffement entre deux voisins aux profonds différends.
Le président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan entame jeudi un déplacement historique en Grèce supposé accélérer le réchauffement entre deux voisins ayant de profonds différends, mais dès mercredi soir une interview du leader turc a suscité "la préoccupation" d'Athènes.
Les autorités grecques s'inquiètent d'une hausse subite d'arrivée de demandeurs d'asile. Entre vendredi et lundi matin, 443 personnes ont rejoint les îles grecques. Durant les premières semaines de mars, 35 réfugiés arrivaient chaque jour en moyenne des côtes turques.
Chypre sera-t-elle bientôt réunifiée, comme l'espèrent l'ONU, l'Union européenne et les deux dirigeants de l'île méditerranéenne divisée depuis près de quarante-trois ans ?
Chypre. L'épineuse question de la présence militaire turque au nord de Chypre a douché vendredi les espoirs de paix suscités par les pourparlers organisés cette semaine à Genève par l'ONU pour réunifier l'île méditerranéenne divisée en deux depuis 42 ans.
Les pourparlers entre la Grèce et la Turquie sur la réunification de Chypre sont dans l'impasse. Vendredi 13 janvier, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que le retrait total des troupes turques de Chypre était « hors de question ».
Une solution «juste» au problème chypriote suppose d'en finir avec «l'occupation» de la partie nord de l'île par l'armée turque, a réaffirmé vendredi le chef de la diplomatie grecque, Nikos Kotzias. Il s'exprimait après le refus réitéré par la Turquie d'un tel retrait.
A neuf heures ce lundi au Palais des Nations à Genève, en entamant trois jours de pourparlers, Chypriotes grecs et turcs auront tous à l'esprit la formule d'Espen Barth Eide, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU.