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L’Europe refuse le chantage migratoire de la Turquie et apporte son soutien à la Grèce

Publié dans Tribune de Genève le
De g. à dr., au premier rang: Ursula von der Leyen, Charles Michel et Kyriakos Mitsotakis. Image: AFP
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De g. à dr., au premier rang: Ursula von der Leyen, Charles Michel et Kyriakos Mitsotakis. Image: AFP

Diviser les Européens sur les réfugiés? «Ceux qui essayeront de briser l'unité de l'Europe seront déçus», a prévenu la présidente de la Commission européenne en débarquant mardi à la frontière gréco-turque, où se joue actuellement un nouveau drame de réfugiés.

Le message s'adressait évidemment au président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui menace les Européens d'ouvrir la frontière pour submerger l'Europe de «millions de réfugiés» installés en Turquie. Ce n'est pas la première fois que le président turc s'adresse aux Européens de cette manière pour obtenir satisfaction. Mais cette fois, il a joint le geste à la parole en laissant quelques milliers de personnes s'amasser à la frontière grecque, qui est aussi celle de l'Union européenne (UE).

Plus de 13'000 migrants tentent actuellement de pénétrer dans l'UE. Mais ils sont stoppés par la police grecque, qui a dû recourir à...

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