Les Etats-Unis rejettent toute solution à deux Etats pour Chypre, poussée ces derniers jours par le président turc Recep Tayyip Erdogan, a affirmé mercredi la numéro trois de la diplomatie américaine Victoria Nuland.
Pour les Chypriotes grecs de Nicosie, le réveil fut brutal mardi matin. Des sirènes ont retenti à l'aube pour marquer le 47e anniversaire du début de l'invasion turque de l'île le 20 juillet 1974.
En visite de deux jours, le 19 et le 20 juillet, dans la partie nord de l'île de Chypre, Recep Tayyip Erdogan promettait d'annoncer de "bonnes nouvelles".
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a réaffirmé mardi lors d'une visite à Chypre-Nord son attachement à une solution à deux Etats et accusé le gouvernement chypriote-grec de «malhonnêteté» pour résoudre le problème de la partition de l'île méditerranéenne.
Le parti conservateur Disy du président Nicos Anastasiades est arrivé, dimanche 30 mai, en tête des élections législatives dans la partie grecque de Chypre, avec 27 % des voix, selon les résultats officiels publiés dans la soirée.
C'est par un tweet laconique que le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a annoncé dimanche une visite privée à la minorité musulmane de Grèce en Thrace, avant sa rencontre lundi avec le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis : «».
« C'est un miracle d'être arrivée en vie jusqu'en Grèce ! » Au milieu des détritus et sans eau courante, dans un recoin boueux du camp de Vathy, sur l'île grecque de Samos, Fayza, réfugiée palestinienne, est étrangement soulagée et souriante.
Le secrétaire général de l'ONU s'investit directement dans la reprise des discussions entre Chypriotes turcs et grecs pour résoudre un conflit territorial qui empoisonne l'Europe.