Les garde-frontières grecques sont tombés vendredi sur 92 migrants entièrement nus, laissés à leur sort sur les rives de la rivière Evros, qui sert de frontière entre la Grèce et la Turquie. Rapidement, les autorités grecques ont accusé leurs homologues turques.
La Grèce et l'Egypte refusent à la Turquie le droit de prospecter des hydrocarbures dans les eaux libyennes sur fond de désaccord sur les délimitations maritimes.
Nikos Dendias, ministre grec et Affaires Étrangères et Sameh Choukri,, son homologue égyptien, se sont rencontrés dimanche et ont jugé "illégal et non recevable" le mémorandum de prospection d'hydrocarbures en eaux libyennes signé entre la Libye et la Turquie.
Selon le président turc Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a quitté le diner officiel du sommet européen informel pendant son discours. "J'ai fait un discours, le monsieur est apparu très mal à l'aise.
A Prague, ce jeudi, la photo de famille est inédite. 44 chefs d'Etat et de gouvernement européens sont regroupés autour de l'idée d'une «communauté politique européenne», instance censée offrir aux pays du continent un «ancrage européen».
Le bilan ne cesse d'évoluer. La Grèce déplore le naufrage de deux bateaux de migrants de respectivement 95 et 40 personnes. Au moins seize personnes, toutes des femmes, sont mortes et une trentaine d'autres sont toujours portées disparues en Grèce.
Entre Athènes et Ankara, les accalmies ne durent jamais longtemps. Lundi 3 octobre, c'est la signature d'un « protocole d'entente » pour la prospection d'hydrocarbures entre le gouvernement de Tripoli et la Turquie qui a ravivé les tensions.
Cette année en Turquie, l'anniversaire des pogroms antigrecs des 6 et 7 septembre 1955, d'ordinaire assez peu marqué, a été assez largement couvert par la presse.
La ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, se rendait à Athènes, mardi 6 septembre, après avoir effectué, la veille, une visite officielle à Ankara pour rencontrer son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu.