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Un avion israélien empêché de circuler dans l'espace aérien grec par l'aviation turque

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Publié dans iNFO-GRECE le

Deux F-16 de l'aviation militaire turque ont approché dangereusement mardi matin un C-130 israélien à l'intérieur de l'espace aérien grec à 24.000 pieds au-dessus et à 15 miles à l'est de l'île de Rhodes. L'avion israélien venait de décoller de l'aéroport de Rhodes au cours d'exercices dans le cadre d'un accord de défense greco-israélien. L'avion israélien n'a pu réaliser son plan de vol qu'après intervention des avions militaires grecs qui ont repoussé les provocateurs.

La Turquie revendique cet espace aérien pour elle, contrairement au droit international qui attribue cette zone à la Grèce. A défaut la Turquie réclame la démilitarisation de la région. Officiellement du côté grec, il s'agit d'une erreur d'évaluation de l'armée turque qui aurait pris l'avion israélien comme grec avec lesquels ils ont l'habitude de s'adonner quotidiennement à ce jeu de provocations.

Mais, étant donné l'échec des négociations sur Chypre en début de semaine, que la Turquie cherche à ramener ses revendications sur le devant de la scène internationale. Dans une telle perspective, le meilleur moyen est de s'en prendre à un avion étranger. Elémentaire, non ? Par ailleurs ce matin reprenait le dialogue entre la Grèce et la Turquie au sujet du plateau Egéen au niveau des secrétaires généraux des ministères des Affaires étrangères respectifs. Faire mine d'ignorer les provocations turques peut-être une façon de les neutraliser. Mais, jusqu'à quand ? Le ministère grec de la Défense, qui par le passé a demandé des explications à la Turquie, n'a jamais reçu de réponse de son homologue turc.

La semaine dernière, c'était au Premier ministre grec de constater en personne les provocations. L'avion officiel Ebrair Legacy, qui l'amenait à Alexandroupolis en Thrace, n'a pu atteindre sa destination qu'après intervention musclée de l'aviation grecque contre six F-16 turcs au-dessus de l'île de Lemnos. Réaction rapportée par le quotidien Ta Nea : "il n'était pas certain qu'ils cherchaient à gêner l'avion du Premier ministre, quoique, avec eux, on ne sait jamais".

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