Personnes: Pierre Moscovici

La Grèce a soumis une contre-proposition de réformes à ses créanciers, l'Union européenne et le Fonds monétaire européen (FMI), afin de trouver un accord permettant la reprise du financement du pays dont les caisses sont quasiment vides, ont indiqué mardi à l'AFP des sources européennes.

Le geste est salué. Mais, à ce stade, il n'est pas encore jugé suffisant.

La nouvelle proposition grecque serait insuffisante, selon des responsables européens.

Réunion secrète hier à Berlin entre la BCE, le FMI , l'Union européenne, la France et l'Allemagne. Angela Merkel ­souhaite un accord rapide sur la question grecque.

Promis, juré : les ministres des finances du G7 (États-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie), réunis a Dresde (Saxe) n'ont pas parlé de la Grèce jeudi 28 mai, lors de leur première journée de travail.

Pour innover, des économistes ont été invités à s'exprimer sur leurs idées. Dans l'enceinte d'un G7, c'était une première.

Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a jugé jeudi qu'un accord avec la Grèce était «possible» mais que, contrairement à ce que prétend Athènes, il n'était «pas exact de dire qu'on a fait les trois quarts du chemin».

Le ministre des Finances allemand reçoit ses homologues du G7 à Dresde la semaine prochaine. Au programme, notamment, des échanges sur les « rapports entre la politique monétaire et budgétaire et la croissance durable ».

Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro a indiqué dans une interview au Monde parue jeudi qu'il serait "impossible politiquement" d'effacer la valeur nominale de la dette grecque, même s'il est possible d'aménager les créances.

Encore un sommet pour rien ? Après trois mois d'âpres négociations, de va-et-vient et de blocages, l'Eurogroupe, qui rassemble les ministres de la zone euro, doit de nouveau se réunir lundi 11 mai pour tenter de résoudre la crise grecque.