La crise migratoire prend une tournure diplomatique. Athènes a rappelé son ambassadrice à Vienne pour consultation, jeudi 25 février, sur fond de querelle entre la Grèce et l'Autriche à propos de l'accueil des migrants.
Athènes a convoqué jeudi son ambassadrice à Vienne pour des consultations sur fond de querelle entre la Grèce et l'Autriche au sujet de la crise migratoire.
Pas contents ! Pas contents ! Pas contents ! Voilà en gros à quoi ressemblent les discussions entre les Vingt-huit ces derniers mois. C'était le cas lors du débat - une fois encore - tendu sur la migration, au cours du sommet européen, ce 18 février.
Plus de 5 000 migrants et réfugiés étaient bloqués en Grèce, lundi 22 février, au poste-frontière d'Idomeni, dernière ville grecque avant la Macédoine.
L'Autriche souhaite que les migrants pris en charge à leur arrivée en Grèce par l'agence européenne aux frontières Frontex puissent être directement renvoyés en Turquie, a déclaré samedi le chancelier autrichien social-démocrate Werner Faymann à la presse.
Alexis Tsipras a échappé à la sortie de l'euro il y a six mois, mais pour Athènes il est à nouveau question d'exclusion. De la Macédoine jusqu'à l'Autriche, les frontières se ferment au nez des réfugiés.
Le seuil des 500.000 migrants et réfugiés arrivés en Grèce a été franchi, a indiqué mardi le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés à Genève, lors d'une briefing à l'ONU.