Pas contents ! Pas contents ! Pas contents ! Voilà en gros à quoi ressemblent les discussions entre les Vingt-huit ces derniers mois. C'était le cas lors du débat - une fois encore - tendu sur la migration, au cours du sommet européen, ce 18 février.
Plus de 5 000 migrants et réfugiés étaient bloqués en Grèce, lundi 22 février, au poste-frontière d'Idomeni, dernière ville grecque avant la Macédoine.
L'Autriche souhaite que les migrants pris en charge à leur arrivée en Grèce par l'agence européenne aux frontières Frontex puissent être directement renvoyés en Turquie, a déclaré samedi le chancelier autrichien social-démocrate Werner Faymann à la presse.
Alexis Tsipras a échappé à la sortie de l'euro il y a six mois, mais pour Athènes il est à nouveau question d'exclusion. De la Macédoine jusqu'à l'Autriche, les frontières se ferment au nez des réfugiés.
Le seuil des 500.000 migrants et réfugiés arrivés en Grèce a été franchi, a indiqué mardi le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés à Genève, lors d'une briefing à l'ONU.
Les députés vont s'exprimer. Aujourd'hui en France et dans les prochains jours dans différents pays de l'Union européenne, les élus parlementaires vont être consultés afin d'approuver ou non l'accord économique sur la Grèce.