
Joanna Robyn Bedell Zalewa (d) et sa soeur Sophie dans leur maison à Elefsina, près d'Athènes, le 5 juin 2025 en Grèce - Angelos TZORTZINIS - Elefsina (AFP)
Athènes - Joanna et Sophia utilisent un traducteur automatique pour communiquer entre elles. L’une ne parle qu’anglais et l’autre grec. Pourtant les deux femmes sont sœurs. «Ce qui me fait le plus mal, c’est de ne pas pouvoir mener de conversation avec Sophia», regrette l’Américaine Joanna qui a
Athènes - Joanna et Sophia utilisent un traducteur automatique pour communiquer entre elles. L'une ne parle qu'anglais et l'autre grec. Pourtant les deux femmes sont sœurs.
«Ce qui me fait le plus mal, c'est de ne pas pouvoir mener de conversation avec Sophia», regrette l'Américaine Joanna qui a retrouvé, en 2023, à 66 ans, sa citoyenneté grecque d'origine.
Joanna s'appelle Robyn aux Etats-Unis où elle a grandi et vécu toute sa vie après son adoption en Grèce alors qu'elle était un bébé d'un peu plus d'un an.
Elle fait partie des quelque 4.000 Grecs adoptés durant la Guerre froide, tout particulièrement dans les années 50 et 60. L'immense majorité a rejoint des familles américaines.
Chapitre douloureux
Il s'agit d'un chapitre douloureux mais encore mal connu de l'histoire mouvementée de la Grèce qui, après l'occupation nazie, s'est déchirée dans une guerre civile meurtrière (1946-1949).
«Il est désormais impossible d'ignorer les adoptions de masse et organisées d'enfants grecs aux Etats…