En Grèce, la rue n’en finit pas de réclamer des comptes : "Il faut un changement"

"Avant cet accident de train, nous étions sur la défensive durant la crise. On nous cassait nos vies et on essayait juste de limiter les dégâts. Maintenant on passe à l'offensive. On exige ce qui nous est dû. La dynamique du mouvement est immense". Les grenades assourdissantes qui éclatent au loin, les gaz lacrymogènes qui commencent à brûler les poumons, glissent sur ce syndicaliste d'une quarantaine d'années. Il continue sa marche en tenant une banderole ou l'on peut lire, "Vous parlez de profits, nous de vies humaines".

Thomas Katsaros appelle les manifestants à ne pas courir alors que les forces antiémeutes chargent. Les manifestants sont partis se réfugier dans les rues autour du Parlement ou ils étaient 25 000 au moins rien qu'à Athènes, selon la police ; 35000 selon les syndicats et autant dans le reste du pays, paralysé par une grève générale. Tous appellent à la démission du Premier ministre conservateur, Kiriakos Mitsotakis.

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