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A Athènes, le verdict des meurtriers d’un jeune gay, icône du mouvement LGBT, provoque l’indignation

Vangelis Skoufas, en charge des questions LGBT pour le parti de la gauche grecque Syriza, devant le tribunal d'Athènes, mardi, en attendant le verdict du procès des meurtriers de Zak Kostopoulos.
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Vangelis Skoufas, en charge des questions LGBT pour le parti de la gauche grecque Syriza, devant le tribunal d'Athènes, mardi, en attendant le verdict du procès des meurtriers de Zak Kostopoulos.

Le cortège autour de la place Omonia (en français, de la Concorde), dans le centre d'Athènes, s'est formé en tout début de soirée. Des dizaines de personnes se sont rassemblées pour dénoncer le verdict des meurtriers de Zak Kostopoulos, un jeune homosexuel, drag-queen, assassiné en septembre 2018 par le propriétaire d'une joaillerie ainsi qu'un complice.

La cour d'assises d'Athènes les a condamnés à dix ans de prison chacun pour avoir roué des coups et infligé de graves blessures ayant conduit à la mort à 33 ans de «Zak», également connu sous le nom d'artiste «Zakie Oh». La communauté LGBTQ grecque avait fait de la mort de Kostopoulos un cas d'école soutenant que sa mort était un «crime de haine».

Chronique «interzone»Zackie Oh d'Athènes sort de sa tombe numériqueOpinions12 oct. 2018

La cour n'a pas reconnu des circonstances atténuantes aux deux condamnés et a infligé la peine maximale de dix ans, prévue par la loi grecque, pour le crime des «lésions corporelles ayant conduit à la mort», selon une source judiciaire.

«Décision incompréhensible»

Mais aucun des deux n'effectuera pleinement sa peine : l'un est assigné à domicile en raison de son...

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