La Belgique va accueillir 18 mineurs non accompagnés issus des camps grecs, annonce vendredi le cabinet de la ministre en charge de l'Asile et de la Migration Maggie De Block (Open Vld).
Il est 14 heures lorsque la venue d'une foule rompt le silence dominical du petit port paisible de Thermis, à Lesbos. Des Grecs se pressent, les enfants accourent excités jusqu'au rivage désert. Tous scrutent un petit zodiac au loin sur la mer calme.
Les «véritables camps de concentration» comme les a appelés récemment Jean Ziegler doivent être évacués, demande l'ONU à la Grèce car leur surpopulation est «dangereuse», estime l'organisation internationale.
Selon le Haut-Commissariat pour les réfugiés (UNHCR), plus de 40 000 migrants ont accosté depuis janvier sur l'un des cinq pays servant de porte d'entrée vers le reste de l'Europe: l'Espagne, l'Italie, Malte, Chypre et la Grèce.
"Allez, à la grâce de dieux, vous êtes libres !" Le verdict est à peine tombé que les applaudissements fusent. Des Afghans, qui ont participé en avril 2018 à une manifestation contre leurs conditions de vie dans le camp de Moria à Lesbos ne seront pas poursuivis.
À 18 ans, Achilleas Souras est touché par la crise des réfugiés dans son pays. Influencé par sa passion pour l'art et l'architecture, il invente des refuges modulables. Son travail, nommé pour «Save Our Souls» (Sauvez Nos Âmes), est exposé à travers le monde.
Les demandeurs d'asile sont confrontés à des faits de violence et de harcèlement sexuels, largement répandus dans des centres bondés et aux conditions d'accueil misérables.
L'actrice américaine et "ambassadeur de bonne volonté" du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR), a rencontré mercredi des migrants au Pirée et dans un camp à Athènes. Elle a aussi été reçue par le Premier ministre Alexis Tsipras.