
Des pompiers grecs luttant contre les flammes dans les environs de la ville de Patras, le 13 août 2025. PHOTO ARIS MESSINIS/AFP
Les feux de forêts se multiplient depuis le début de l’été aux quatre coins du pays. Entre colère, fatalisme et dépit, la presse grecque énumère les dégâts.
L'été grec s'égrène au rythme des incendies. Pas un jour ne passe sans que de nouveaux feux de forêts se déclenchent aux quatre coins du pays et engloutissent des milliers d'hectares, détruisant véhicules et habitations.
Portées par des vents violents et une forte sécheresse, les flammes ont ravagé ces dernières heures Chios, Patras, Zante, Preveza… En deux jours, les multiples feux de forêts ont fait partir plus de 10 000 hectares en fumée.
"Le gouvernement doit partir"
"Le gouvernement Mitsotakis, avec ses politiques, transforme la Grèce en un 'pays désertique'", accuse Efsyn. Le quotidien d'opposition titre "Incapables, arrogants, incorrigibles", sur une photo de civils luttant contre les flammes à la une de son édition du jour.
Les images de terres brûlées, de résidents évacués et d'animaux hébétés font le tour des médias grecs. "Un pays en ruine. Et un gouvernement dangereux. Très dangereux. Il doit disparaître immédiatement, sinon rien ne restera debout…", attaque le journal de gauche.
"Le gouvernement a tenté de rassurer le public, soulignant que les services d'incendie comptaient 18 000 hommes, dont 4 000 pompiers et\u2026