Le bilan ne cesse d'évoluer. La Grèce déplore le naufrage de deux bateaux de migrants de respectivement 95 et 40 personnes. Au moins seize personnes, toutes des femmes, sont mortes et une trentaine d'autres sont toujours portées disparues en Grèce.
Entre Athènes et Ankara, les accalmies ne durent jamais longtemps. Lundi 3 octobre, c'est la signature d'un « protocole d'entente » pour la prospection d'hydrocarbures entre le gouvernement de Tripoli et la Turquie qui a ravivé les tensions.
Cette année en Turquie, l'anniversaire des pogroms antigrecs des 6 et 7 septembre 1955, d'ordinaire assez peu marqué, a été assez largement couvert par la presse.
La ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, se rendait à Athènes, mardi 6 septembre, après avoir effectué, la veille, une visite officielle à Ankara pour rencontrer son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu.
Brandir le souvenir d'un massacre et menacer de le répliquer. Montant de plusieurs crans dans l'escalade verbale, le président turc Recep Tayyip Erdogan a prononcé ce samedi à Samsun, dans le Nord de la Turquie, lors du festival des technologies...
La Grèce paiera un "prix élevé" si elle continue de violer l'espace aérien turc et de "harceler" les avions turcs en mer Égée, a prévenu samedi le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
La menace rappelle aux grecques de douloureux souvenirs. En visite dans le nord de la Turquie, à Samsun, lors du festival des technologies aériennes, le président turc Recep Tayyip Erdogan est monté d'un cran dans l'escalade verbale des tensions envers la Grèce.
"L'entrée de 154.102 migrants en situation irrégulière a été évitée depuis le début de l'année. Environ 50.000 ont tenté d'entrer en Grèce rien qu'au mois d'août", a déclaré Notis Mitarachi au quotidien Eleftheros Typos.