Le tropaire Γέννημα εχιδνών αληθώς ο Ιούδας est chanté pendant la messe au soir du Jeudi saint.
Γέννημα ἐχιδνῶν, ἀληθῶς ὁ Ἰούδας, φαγόντων τὸ μάννα ἐν τῇ ἐρήμῳ, καὶ γογγυζόντων κατὰ τοῦ τροφέως· ἔτι γὰρ τῆς βρώσεως οὔσης ἐν τῷ στόματι αὐτῶν, κατελάλουν τοῦ Θεοῦ οἱ ἀχάριστοι· καὶ οὗτος ὁ δυσσεβής, τὸν οὐράνιον Ἄρτον, ἐν τῷ στόματι βαστάζων, κατὰ τοῦ Σωτῆρος τὴν προδοσίαν εἰργάσατο. Ὢ γνώμης ἀκορέστου, καὶ τόλμης ἀπανθρώπου! Τὸν τρέφοντα ἐπώλει, καὶ ὃν ἐφίλει Δεσπότην, παρεδίδου εἰς θάνατον. Ὄντως ἐκείνων υἱὸς ὁ παράνομος, καὶ σὺν αὐτοῖς τὴν ἀπώλειαν ἐκληρώσατο. Ἀλλὰ φεῖσαι, Κύριε, τοιαύτης ἀπανθρωπίας τὰς ψυχὰς ἡμῶν, ὁ μόνος ἐν μακροθυμίᾳ ἀνείκαστος.
Vraiment une géniture de vipères, ce Judas, celles qui après avoir mangé la manne
dans le désert, rouspétaient contre leur nourrisseur ; car alors que la nourriture était encore dans leur bouche, ils médisaient de Dieu les ingrats ; et lui, l’irrespectueux, le pain Céleste tenant dans la bouche, il manœuvrait la trahison du Sauveur. Ô esprit insatiable et témérité inhumaine ! Son nourrisseur il a vendu et celui qu’il embrassait comme son maître, il rend à la mort. Étant le fils illégal de celles-là, avec elles la déperdition il a hérité. Mais épargne, Seigneur, nos âmes de pareille inhumanité, car le seul à être sans pareille dans la patience.