En Grèce, la catastrophe ferroviaire a bouleversé les plans du gouvernement

Rassemblement en mémoire des victimes de la catastrophe du 28 février à Tempi, dans la ville voisine de Rapsani, le 5 mars. Sur la banderole : « Ce n'était pas un accident ou une erreur d'horaire, c'était l'argent mis au-dessus de la vie humaine. » SAKIS MITROLIDIS / AFP
Après la tragédie de Tempi, qui a bouleversé la société grecque, tout indique que la vie politique est entrée dans une nouvelle phase. La raison est évidente : la collision meurtrière entre les deux trains a mis en évidence l'échec complet de l'appareil d'État, c'est-à-dire de l'administration Mitsotakis.
Elle a également remis sur le devant de la scène des pathologies chroniques de ce pays, telles que le démantèlement monumental des infrastructures, le pillage des biens publics par les "investisseurs" et les entrepreneurs, la corruption généralisée et le cynisme du système politique.
Il serait prématuré de tirer des conclusions définitives des premiers sondages, malgré le grand intérêt qu'ils présentent. Nous ne sommes encore qu'au début de cette nouvelle phase, mais on peut déjà se référer à plusieurs points qui sont ressortis des événements houleux de ces derniers...
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