
«État assassin!» Le cri de colère parcourt la foule compacte devant le Parlement, à Athènes. Dans les cortèges qui ont rassemblé mercredi près de 40'000 personnes dans la capitale, on refuse de parler d'accident. On dénonce «un crime gouvernemental» et l'on réclame le départ du parti Nouvelle Démocratie au pouvoir. La démission du ministre des Transports, au lendemain de la collision qui a fait 57 morts près de Larissa, n'a pas suffi à calmer la colère des Grecs, qui exigent des réponses.
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