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En Grèce: des manifestants en colère et une minute de silence après la catastrophe ferroviaire

Publié dans Le Temps le
Des manifestants tiennent des ballons et des banderoles de protestation, après un accident dans lequel deux trains sont entrés en collision près de la ville grecque de Larissa, à Athènes, en Grèce, le 3 mars 2023. Sur le ballon, on peut lire «57 billets de — © LOUIZA VRADI / REUTERS
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Des manifestants tiennent des ballons et des banderoles de protestation, après un accident dans lequel deux trains sont entrés en collision près de la ville grecque de Larissa, à Athènes, en Grèce, le 3 mars 2023. Sur le ballon, on peut lire «57 billets de — © LOUIZA VRADI / REUTERS

Aux cris d'«assassins», plus de 5000 Grecs en colère ont manifesté vendredi devant le siège des chemins de fer à Athènes à la mémoire des 57 personnes tuées mardi dans la collision de trains, d'autres villes du pays - en deuil depuis trois jours - étant le théâtre de manifestations. L'invective a été peinte en lettres rouges sur les vitres de la compagnie ferroviaire grecque Hellenic Train mise en cause pour de nombreuses négligences et lacunes ayant entraîné cette catastrophe qualifiée de «tragédie nationale» par les autorités et qui bouleverse la Grèce, a constaté un journaliste de l'AFP.

A Larissa, la ville la plus proche des lieux de l'accident dans le centre du pays, et à Patras, une ville universitaire du Péloponnèse (sud-ouest), des manifestations ont rassemblé respectivement 700 et 500 personnes, selon la police. Dans la capitale grecque, des manifestants, qui ont aussi déployé une banderole noire géante, avaient auparavant observé une minute de silence devant le parlement. Les rassemblements se sont déroulés sur le thème «Nous pleurons nos morts, nous demandons la vérité».

«Que des responsabilités soient endossées»

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