En Grèce, après la catastrophe ferroviaire, la tristesse fait place à la colère

A la nuit tombée, un silence déroutant envahit la place Syntagma, au centre d'Athènes, ce vendredi 3 mars. Près de 4 000 personnes tiennent des ballons noirs et des bougies pour rendre hommage aux victimes de la violente collision de trains survenue mardi soir près de Larissa, dans le centre de la Grèce. « C'est une veillée calme… Mais ce n'est que le début, la colère et la rage du monde risquent vite d'exploser », prédit Vassilis qui ne se remet pas du décès tragique d'au moins cinquante-sept personnes dans la « pire catastrophe ferroviaire que le pays ait jamais connue ». Parmi les victimes se trouvent de nombreux étudiants de Thessalonique (Nord) qui rentraient d'Athènes après un long week-end. « Personne ne peut digérer le fait que c'étaient encore des enfants et que cet accident aurait pu être évité », poursuit le quinquagénaire. Il admet aussi n...

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