
Le comité anti-torture du Conseil de l'Europe (CPT) a vilipendé, dans un rapport au vitriol publié jeudi 19 novembre, les conditions «inhumaines» de rétention réservées aux migrants en Grèce, exhortant le pays à revoir sa politique d'accueil.
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«La croyance que des conditions difficiles dissuaderont les migrants d'arriver en Grèce semble subsister, sans tenir compte des facteurs incitant ces gens à risquer leur vie pour entrer dans le pays», déplorent les auteurs du rapport. Si le CPT prend la précaution de souligner que le problème nécessite une «approche européenne coordonnée», il estime que cela «ne peut dispenser l'État grec de ses obligations en matière de droits de l'Homme».
Après une visite en mars, les observateurs dénoncent les pratiques à l'œuvre, tout particulièrement dans la région d'Evros, la plus orientale de la Grèce, frontalière avec la Turquie, et sur l'île de Samos, séparée de la Turquie par un détroit large de seulement 1,6 kilomètre. «Le CPT ne comprend pas comment les autorités grecques maintiennent en...
Le pays d'origine devrait
Le pays d'origine devrait supporter une bonne part des frais