
La fin de journée et la fin d'été s'étirent nonchalamment dans le vieux quartier de Pangalti, sur la rive européenne d'Istanbul. La crise en Méditerranée entre la Turquie et la Grèce? Oguz, vendeur d'accessoires de téléphonie mobile, fait signe d'attendre une minute, court chez le kiosquier du coin et en ressort en brandissant le quotidien Sözcü, l'un des rares titres d'opposition que les Turcs peuvent encore lire. Il y est question de «provocations grecques», «d'invasion» et de «militarisation illégale des îles de l'Egée». «Même eux donnent raison à notre président!» triomphe cet admirateur de Recep Tayyip Erdogan.
A y regarder de près, ce n'est pas tout à fait ça. Dans son édition du 21 septembre, Sözcü accuse le chef de l'Etat de «ne se réveiller que maintenant, alors que nous racontons depuis sept ans […] comment la Grèce s'est emparée des îles qui nous appartiennent». Oguz, le vendeur, préfère y voir la preuve que «ceux qui vivent sous ce drapeau, tous les Turcs sans exception, soutiennent notre gouvernement» dans ce conflit ancien sur le partage des eaux en mer Egée et en Méditerranée orientale.
Face à Erdogan, les Grecs du
Face à Erdogan, les Grecs du côté de Mitsotakis
Face à Erdogan, les Grecs du
Bonsoir el griego,
Quel que soit le Premier Ministre, il est d’abord le chef du gouvernement et il est responsable de la défense nationale. Notre responsabilité en tant que peuple Hellénique est que nous devons de le soutenir !!!
Cordialement