Malgré de fortes tensions au sein de la CDU-CSU (Union chrétienne-démocrate et Union chrétienne-sociale de Bavière), la chancelière allemande Angela Merkel (CDU) et le ministre de l'Intérieur Horst Seehofer (CSU) sont tombés d'accord pour accueillir 1 500 réfugiés supplémentaires, relate Der Spiegel ce mardi 15 septembre.
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Selon les informations du magazine, il s'agirait de 400 familles avec enfants vivant dans des camps de réfugiés implantés dans les îles grecques, dont les demandes d'asile auraient été validées. Ce nombre s'ajouterait aux quelque 100 à 150 mineurs non accompagnés que Berlin s'était dite prête à faire venir sur son sol en fin de semaine, après l'incendie du camp de Moria, sur l'île de Lesbos. La CSU, par la voix de son président, le ministre-président de Bavière Markus Söder, est "partie prenante de cet accord", précise l'hebdomadaire.
Bataille de chiffres
Saluée par le parti social-démocrate (SPD) comme "raisonnable, urgente et allant dans la bonne direction", cette décision est cependant jugée insuffisante : la coprésidente du parti, Saskia Esken, demande que "plusieurs milliers" de migrants trouvent refuge en Allemagne. La Basse-Saxe étant prête à en…