
Alors que l'inquiétude grandit face à un nouvel afflux de migrants à ses portes après la décision d'Ankara d'ouvrir les frontières vendredi, l'Union européenne (UE) a dépêché en urgence, mardi 2 mars, ses plus hauts responsables en Turquie et en Grèce. En signe de solidarité avec Athènes, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil Charles Michel et le dirigeant du Parlement européen David Sassoli se sont rendus dans l'après-midi en Grèce, près de la frontière turque.
Ursula von der Leyen, s'est dite mardi « aux côtés » de la Grèce et a promis à Athènes « toute l'aide nécessaire » pour faire face à l'afflux de milliers de migrants venant de la Turquie voisine. « Ceux qui cherchent à tester l'unité de l'Europe seront déçus », a-t-elle déclaré sur le poste frontière de Kastanies, au nord-est du pays, au côté du premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis auquel elle a promis « 700 millions d'euros », dont la moitié immédiatement.
Les pays membres de l'UE ont ainsi confirmé mardi à l'agence européenne de contrôle des frontières Frontex leur accord pour contribuer à une intervention rapide...