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Le phénomène Airbnb prive les Grecs de logement

Les locataires profitant de loyers modestes se voient parfois soudainement privés de logement par leurs propriétaires attirés par les nuitées plus rentables du géant de la réservation.

La croissance exponentielle du tourisme en Grèce n'a pas que des effets positifs. Depuis quelques semaines, Matoula, retraitée habitant dans le quartier de Kolonaki, au pied du Mont Lycabette, à Athènes, fait ses cartons. Le quartier est devenu tellement touristique que son propriétaire lui a demandé de libérer l'appartement qu'elle loue depuis dix ans, à des fins plus mercantiles en le proposant sur des sites de type Airbnb. «À mon âge, pour la première fois, je n'ai pas où aller. Je ne trouve aucune location!», se plaint-elle. Le juge lui a accordé un délai de trois mois pour se reloger, mais cela ne lui suffira sans doute pas.

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Et pour cause, rares sont les logements de longue durée à louer dans la capitale, dans les grandes villes et même dans les îles. Les loyers étant peu élevés - il faut compter entre 400 et 700 euros pour une superficie de 80 à 100 m2 -, les propriétaires préfèrent ...

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Le Figaro