
Les députés grecs ont adopté, lundi 15 janvier, un nouveau train de réformes exigées par les créanciers du pays, touchant notamment aux domaines de l'énergie et du travail, en dépit de débrayages et manifestations qui ont provoqué d'énormes embouteillages à Athènes.
Cette loi fourre-tout ouvre certaines professions jusqu'alors verrouillées, restructure les allocations familiales et relève de 33 % à plus de 50 % le seuil de voix qu'il faudra avoir dans le personnel d'une entreprise pour appeler à la grève. Les chefs d'entreprise et les créanciers internationaux espèrent que cette mesure limitera la fréquence des grèves et améliorera la productivité, qui est en Grèce inférieure de 20 % à la moyenne de l'Union européenne.
Parmi la centaine d'autres mesures contenues dans ce texte figure également la vente aux enchères en ligne forcée de biens, notamment immobiliers, appartenant à des débiteurs dont les créances ne semblent pas recouvrables.
Le projet a été adopté en début de soirée par 154 « oui » contre 141 « non » et cinq absents, alors que plus de 6 000 personnes ont manifesté dans la capitale contre les réformes au cours de la journée, a précisé la...