
C'est le ministre grec des Finances Euclide Tsakalotos qui aura mené à bien le programme de réformes en Grèce depuis juin 2015. - LOUISA GOULIAMAKI/AFP
La sortie de la Grèce de son ultime plan d'aide est en marche. L'Eurogroupe en confirmera, lundi, les dernières étapes.
Cette fois, les Grecs peuvent distinguer nettement la fin du tunnel. Certes, les ministres des Finances de l'Eurogroupe ne valideront pas, ce lundi, l'ultime « revue » des réformes menées par le pays et ne débourseront donc pas la tranche attendue de 5,5 milliards d'euros ; les experts de la troïka sont encore à Athènes et le gouvernement n'a pas encore coché les deux-tiers des 95 « actions prioritaires », exigées de la Grèce d'ici la fin de l'année dans le cadre du troisième plan d'aide. Les experts attendent plutôt un feu vert au prochain Eurogroupe, le 22 janvier.
Normalité
Mais plus rien ne s'oppose désormais à la clôture, d'ici l'été prochain, du troisième et ultime programme de soutien à la Grèce.
Après avoir versé un total de 182 milliards d'euros depuis 2010 à un pays totalement privé de financements extérieurs, les créanciers jugent le pays en mesure de s'affranchir de sa tutelle et de se financer sur les marchés . Le pari est qu'il retrouve une forme de normalité en dépit d'une dette gigantesque (elle représente 176 %...