
La Grèce a accepté un effort budgétaire supplémentaire en 2019 et 2020.
Les ministres des Finances de la zone euro ont pris acte vendredi des concessions du gouvernement grec, mais, avant de conclure la deuxième revue, synonyme de déblocage de fonds, il reste encore - selon le président de l'Eurogroupe - à « finaliser les détails » et à « régler les questions de moindre importance ». Ce qui peut prendre, à l'aune des relations gréco-européennes, encore un certain temps.
« La bonne nouvelle, a déclaré Jeroen Dijsselbloem, c'est que nous avons résolu les gros problèmes concernant les réformes à faire, et maintenant nous n'avons plus qu'à parcourir la dernière ligne droite. » Athènes a cédé sur un point majeur pour ses créanciers : dégager l'équivalent de 2 % de PIB supplémentaires à partir de 2019 pour sécuriser un excédent primaire très élevé - hors remboursement de la dette - de 3,5 % à partir de 2018. C'était la condition posée par le FMI - qui préconise par ailleurs un allégement de dette - pour participer au troisième plan d'aide.
De nouvelles coupes dans les retraites
L'effort budgétaire sera...