
Le temple du Parthénon sur l'Acropole à Athènes, le 10 janvier 2017.
La marque de luxe voulait louer le monument emblématique d'Athènes pour y organiser un défilé de mode. Malgré la vertigineuse dette publique, il n'en est pas question, ont répliqué les autorités grecques.
Certains symboles, en Grèce, sont intouchables. Le troisième plan d'aide international enjoint à Athènes de céder 50 milliards de propriétés publiques et impose une austérité que la population ne supporte plus pour juguler une dette qui atteint 180% du PIB. Mais le temple du Parthénon, sur la colline de l'Acropole, n'est ni à vendre, ni même à louer pour un simple événement.
Gucci, maison-phare du groupe de luxe Kering, voulait y organiser un défilé de mode. Avec, à la clé, une contribution de 2 millions d'euros au programme de conservation du site. "L'Acropole est un symbole pour toute l'humanité, qui ne peut pas être l'enjeu de transactions commerciales", a répliqué la secrétaire générale du ministère de la Culture, Maria Andreadakis-Vlazakis, citée par les médias.
Une demande "humiliante", selon la presse
La décision a été prise à l...