
Les nouvelles taxes frappent tous azimuts: voitures particulières, services de téléphone, de télé payante, carburant, tabac, café et bière par exemple. (Photo d'illustration)
Fonctionnaires, marins, employés de banque... La Grèce observait, jeudi, une grève générale de 24 heures pour protester contre les nouvelles mesures d'austérité. Elles devraient être adoptées ce week-end par le Parlement à la demande des créanciers du pays.
Plusieurs manifestations sont prévues, jeudi, à Athènes et dans les grandes villes du pays. Les principaux syndicats du public et du privé ont appelé à cette grève générale, la première depuis le printemps, pour dénoncer de nouvelles mesures visant à réduire les salaires et augmenter les taxes.
Les employés de chemin de fer et les médecins d'Etat font aussi partie des grévistes. De plus, les journaux sont absents des kiosques, à la suite d'une grève des journalistes menée mercredi.
"Nous réagissons à l'austérité répressive, à la pauvreté et à la misère ... une fois de plus, nous faisons face à des demandes absurdes de la part des créanciers UE-FMI", a déclaré le principal syndicat du privé GSEE.
Faciliter les licenciements et réduire les grèves
Les créanciers internationaux du pays, à...