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Tsipras juge la contribution du FMI au plan de sauvetage de la Grèce « non nécessaire »

Publié dans Le Monde le
Tsipras juge la contribution du FMI au plan de sauvetage de la Grèce « non nécessaire ».

Il n'est pas nécessaire que le Fonds monétaire international (FMI) participe au plan de sauvetage de la Grèce, a estimé dans la soirée du lundi 7 décembre le premier ministre Alexis Tsipras. Le chef de file de la formation de gauche radicale Syriza, qui s'exprimait à l'occasion d'un entretien télévisé à la chaîne publique ET1, a justifié sa position par la réduction des besoins de financement.

L'accord conclu le 13 juillet à Bruxelles entre Athènes et ses créanciers prévoyait une enveloppe totale de 86 milliards d'euros sur trois ans, dont 25 milliards alloués à la recapitalisation du système bancaire grec, qui n'a finalement requis que 5,7 milliards.

Lire aussi : Que contient l'accord avec la Grèce ?

En outre, « la position du FMI n'est pas constructive », a argué M. Tsipras, reprochant à l'institution de demander l'inacceptable aux Grecs, mais aussi à l'Union européenne. Les premiers sont ainsi contraints de se plier aux « réformes les plus dures », tandis que la seconde doit fournir des garanties pour la viabilité de la dette grecque. « Le Fonds monétaire doit décider s'il veut un compromis, et s'il ne le veut pas, il doit le dire...

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