
Voici deux semaines, la publication « flash » de l'évolution du PIB grec pour le troisième trimestre avait surpris les observateurs. La baisse annoncée, -0,5 % sur un trimestre, semblait particulièrement faible au regard des événements de ce trimestre. Rappelons qu'un contrôle des capitaux a été mis en place le 28 juin avec une restriction des retraits de liquide aux guichets. Les banques ont également été fermées pendant trois semaines et, durant le mois de juillet, les transferts financiers entre la Grèce et le reste du monde ont été quasiment stoppés.
En réalité, la contraction de la richesse grecque était évidemment plus prononcée. L'office des Statistiques helléniques, Elstat, l'a, ce vendredi 27 novembre, revu à la baisse « en prenant en compte des données inconnues lors de la première estimation. » On est, cette fois, sur un chiffre proche des estimations des économistes (- 1 %). Le tableau de la situation économique du pays est, partant, fort inquiétant. D'autant que la croissance du deuxième trimestre a également été révisée à la baisse de 0,4 % à 0,3 %.
Tous les signaux au rouge
Pour retrouver une contraction supérieure à ces 0,9 %,...