
Alexis Tsipras à Athènes, vendredi soir.
A deux jours des élections législatives anticipées en Grèce, provoquées par la démission, fin août, d'Alexis Tsipras de son poste de premier ministre, aucune tendance nette ne se dégageait dans les sondages pour désigner un favori, vendredi 18 septembre.
Le leader de Syriza et son rival, Vangelis Meïmarakis, dirigeant de la droite conservatrice de Nouvelle Démocratie, sont toujours au coude à coude selon les dernières estimations. Sur les cinq sondages parus depuis jeudi, deux donnaient l'avantage au Syriza de M. Tsipras, dans une fourchette variant de 0,3 à 3,6 points, tandis que deux autres misaient sur la Nouvelle Démocratie (ND), avec des avances de 0,3 à 1,4 point. Un cinquième les mettait à égalité, chacun à 28 %. Avec des pourcentages variant selon ces sondages de 25 à 32 %, aucun des deux partis n'était crédité de décrocher la majorité absolue, autour de 37 %.
Tsipras veut un « message » pour l'Europe
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