
Euclid Tsakalotos, ministre grec des Finances, à son arrivée dimanche dans un hôtel d'Athènes pour une réunion avec des représentants du FMI. Crédits photo : ANGELOS TZORTZINIS/AFP
La Grèce et ses créanciers, qui négocient un troisième plan d'aide au pays, sont parvenus à définir le cadre budgétaire de la Grèce jusqu'en 2018, base importante de l'accord final qui pourrait être conclu mardi dans la journée ou mercredi. Selon un responsable du ministère grec des Finances, Athènes aurait obtenu auprès des ses créanciers internationaux un plan d'aide d'environ 85 milliards d'euros sur trois ans. La Commission européenne a confirmé pour sa part un accord de principe entre Athènes et ses bailleurs de fonds en précisant qu'il n'y avait pas encore d'accord politique sur ce nouveau plan d'aide. Selon une source gouvernementale, Alexis Tsipras aurait demandé la tenue d'une réunion plénière au Parlement jeudi pour ratifier cet accord.
Cette fois, il n'y a eu ni heurt, ni drame. Athènes pourrait ainsi recevoir un premier déboursement financier estimé à 25 milliards d'euros et ainsi rembourser 3,2 milliards à la BCE le 20 août. «Les Grecs veulent cet accord, ils ont changé de comportement», fait savoir une source européenne, qui insiste sur la bonne coopération entre les parties. On est loin des bras de fer musclés de ces derniers mois avec, en ligne de mire,...