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A quoi aura servi le référendum grec?

Publié dans L'Express le
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Le Premier ministre grec Alexis Tsipras fait un salut en quittant le palais présidentiel à Athènes au lendemain du référendum grec. Photo d'illustration.

Cette fois, les propositions d'Alexis Tsipras sont arrivées à l'heure sur la table des créanciers de la Grèce. Mais la proximité du document avec le texte qui avait été soumis à référendum interpelle.

Ce vendredi matin, c'est un peu comme si la semaine dernière s'était évaporée quelque part entre Athènes et Bruxelles. Et avec elle, le référendum grec, la large victoire du "non" et les velléités keynésiennes d'Alexis Tsipras. Car, que reste-t-il de la séquence dont il promettait qu'elle replacerait la Grèce "en position de force" dans les négociations sur sa dette? En apparence, peu de choses. Son emblématique ministre des Finances, Yanis Varoufakis, a disparu du paysage. Et les propositions d'Alexis Tsipras, transmises dans la nuit aux créanciers de son pays, pour tenter d'arracher un ultime plan d'aide, ressemblent à s'y méprendre à celles qui étaient déjà sur la table dans les tout derniers jours de juin.  

Faut-il voir dans ce document le signe d'une capitulation en rase campagne côté grec, ou la promesse d'un accord rapide de nature à éviter le Grexit tant...

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