
Devant le parlement grec, vendredi, le premier ministre grec a estimé que son gouvernement ne pouvait accepter les propositions «absurdes» et «irréalistes» qui lui ont été présentées par les créanciers. Crédits photo : Petros Giannakouris/AP
Un entretien pour tenter de faire avancer des négociations à l'arrêt. Samedi, le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre grec Alexis Tsipras se sont entretenus samedi pour faire «avancer les négociations avec la Grèce» sur le règlement de sa dette, a indiqué une source diplomatique française.
Cet entretien téléphonique à trois s'est déroulé en fin de journée, à la veille du G7 dimanche en Allemagne. «Ils ont fait un point de situation pour faire avancer les négociations entre la Grèce» et ses créanciers, à savoir le Fonds monétaire international (FMI), la Banque Centrale européenne (BCE) et l'Union européenne, selon la même source. Aucun autre élément du contenu de cet échange n'a été précisé.
Les négociations entre Athènes et ces trois institutions seront un des sujets des discussions du sommet du G7 de dimanche et lundi, présidée par Angela Merkel, où seront également présents le président de la Commission Jean-Claude Juncker et la directrice générale du FMI Christine Lagarde. Le président de la BCE, Mario Draghi pourrait également s'y rendre, selon une source européenne.