Aller au contenu principal

Athènes menace de ne pas payer le FMI

Pour 59 % des Grecs, selon un sondage réalisé par l'institut Public Issue, le gouvernement ne doit pas céder plus dans les négociations. Crédits photo : © Alkis Konstantinidis / Reuter/REUTERS
Légende

Pour 59 % des Grecs, selon un sondage réalisé par l'institut Public Issue, le gouvernement ne doit pas céder plus dans les négociations. Crédits photo : © Alkis Konstantinidis / Reuter/REUTERS

Athènes

Dans le bras de fer qui oppose le gouvernement grec de gauche radicale d'Alexis Tsipras à ses créanciers internationaux depuis quatre mois, jamais un ministre ne s'était exprimé aussi clairement. La Grèce «ne paiera pas la prochaine tranche au FMI de 1,6 milliard d'euros, entre le 5 et le 19 juin», a déclaré dimanche à la télévision Nikos Voutsis, le ministre de l'Intérieur. À moins que d'ici là, «un accord équitable» ne soit trouvé avec les créanciers: le FMI, la BCE et l'Union européenne.

Faut-il prendre ce ministre au sérieux? «Il est certain qu'à force de crier au loup, personne ne croit plus aux menaces, mais Nikos Voutsis n'est pas n'importe quelle voix. Il est toujours assis à la gauche de Tsipras lors du Conseil des ministres, c'est dire son importance», explique Andréas Drimiotis, analyste politique. En effet, le discret ministre de l'Intérieur fait partie de la garde rapprochée du premier ministre. Avare de grandes déclarations, il est considéré comme l'un des plus pragmatiques. Il est sans conteste l'un des hommes de confiance qu'Alexis Tsipras consulte et écoute beaucoup, ce qui lui confère un poids supplémentaire. Ce lundi, Gabriel...

Explore

Ajouter un commentaire

Le contenu de ce champ sera maintenu privé et ne sera pas affiché publiquement.
Le Figaro