Aller au contenu principal

Un «Grexit» aurait un faible risque de contagion

Publié dans Tribune de Genève le
A l'image, cinquante euros, cinquante deutschmarks et cinquante drachmes. Image: AFP
Légende

A l'image, cinquante euros, cinquante deutschmarks et cinquante drachmes. Image: AFP

L'agence de notation Standard & Poor's (S&P) «ne pense pas qu'un 'Grexit' aurait par lui-même des implications significatives en termes de ratings» pour les notes souveraines. La menace de contagion directe est moins forte que cela n'était le cas en 2012, lorsque le risque d'une sortie avait été évoqué une première fois.

Depuis 2012, les autorités européennes ont mis en place le Mécanisme européen de stabilité (MES). Celui-ci peut financièrement soutenir les Etats de la zone euro qui subiraient la pression d'un «Grexit», observe l'agence.

Le départ grec serait «absorbé»

L'analyste Moritz Krämer de S&P constate que la Grèce n'a plus suffisamment de liens avec les marchés financiers pour alimenter le risque de contagion directe. Le fardeau financier sur les 18 autres pays de la zone euro induit par le départ de la Grèce serait modeste...

Explore
Pays