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Pourquoi la Grèce et le FMI s'opposent frontalement

L'affaire Wikileaks qui a relancé les tensions entre la Grèce et ses créanciers ce week-end, a mis en avant l'impossible ménage à trois entre les créanciers européens, le FMI et le gouvernement grec créé par le troisième mémorandum signé en août dernier. De façon assez significative, la polémique s'est concentrée sur une bataille entre Athènes et Washington, Bruxelles et l'Eurogroupe restant étonnement éloignés d'un débat qui les concerne cependant directement. Rien d'étonnant à cela : depuis plusieurs mois, Alexis Tsipras, le premier ministre hellénique, milite activement pour l'exclusion du FMI du programme. Quant aux FMI, il a, de même, passé son temps à trouver de bonnes raisons pour ne pas y entrer.

La bataille entre Athènes et Washington

Ce week-end, les échanges ont donc été acerbes depuis la publication, samedi 2 avril, par Wikileaks d'une conversation entre Poul Thomsen, directeur Europe du FMI, et Delia Velculescu, chef de la mission du FMI en Grèce. Après avoir constaté les divergences avec les créanciers européens, les deux officiels estiment que, si les choses traînent en longueur, le risque d'un défaut grec en juillet (la Grèce doit rembourser à...

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La Tribune