Aller au contenu principal

Grèce : le compte à rebours a commencé

Le premier ministre grec Alexis Tsipras, ici le 23 mai à Athènes, est très impliqué dans les négociations
Légende

Le premier ministre grec Alexis Tsipras, ici le 23 mai à Athènes, est très impliqué dans les négociations

Les membres du « groupe de Bruxelles » se sont à nouveau isolés, mercredi 27 mai après-midi, dans des bureaux discrets, à Bruxelles, pour tenter de sortir de l'impasse des négociations entre Athènes et ses créanciers (Commission et banque centrale européennes, FMI) qui durent maintenant depuis quatre mois. Les Grecs, qui espèrent un accord dans les tout prochains jours, sont arrivés à Bruxelles avec une ébauche d'accord d'une vingtaine de pages, et le premier ministre grec Alexis Tsipras, très impliqué dans les négociations, a fait savoir qu'il allait personnellement suivre la réunion, depuis Athènes.

Tout le monde en est maintenant conscient, à Athènes, Paris, Berlin ou Washington : ces laborieuses discussions doivent se conclure très vite pour que le pire - un défaut de l'Etat grec, à court de liquidités - soit évité. Les « jours utiles » comme on dit à Bruxelles sont désormais comptés : une dizaine, tout au plus, estiment plusieurs sources proches des négociations. Quelles conditions doivent être réunies pour que le scénario « optimiste » ait encore une chance de se réaliser ?

Le FMI sur une ligne dure

Il faut qu'Athènes et ses créanciers s'entendent...

Explore

Ajouter un commentaire

Le contenu de ce champ sera maintenu privé et ne sera pas affiché publiquement.
Le Monde