Pour la première fois mardi, Barack Obama sera à Athènes, première étape d'une tournée d'adieux en Europe. Le 44e président des États-Unis avait probablement imaginé une autre tonalité pour ce qui est aussi ce dernier voyage. Mais Donald Trump sera dans tous les esprits.
L'Union européenne a engagé ce lundi son pari le plus ambitieux, et de loin le plus controversé, pour en finir avec dix mois de crise: l'expulsion de milliers de migrants, mais aussi de réfugiés de guerre syriens vers la Turquie, maîtresse du jeu.
Après s'être frontalement opposés l'un à l'autre durant la crise de la dette grecque, Angela Merkel et Alexis Tsipras poursuivent désormais le même objectif: enrayer le flux des migrants qui rejoignent l'Europe et qui submergent l'Allemagne, et empêcher que la Grèce, leur porte d'entrée dans l'Un
L'Union européenne va solliciter la Turquie et soutenir la Grèce pour que ces deux pays l'aident à régler la crise migratoire, avec la volonté de fermer définitivement "la route des Balkans", lundi lors d'un sommet à Bruxelles.
C'est une immense «jungle» comparable à celle de Calais ou de Grande-Synthe qui s'étend à la frontière entre la Grèce et la Macédoine, près du petit village grec d'Idoméni.
On l'imaginait assommée par de mauvais sondages en Allemagne et paralysée, en Europe, par la dérobade de ses alliés, France comprise. Pourtant, ce docteur en chimie-physique qui est aussi fille de pasteur a les principes aussi têtus que les convictions.
L'Union européenne ne peut pas laisser tomber la Grèce face à l'afflux migratoire, a martelé dimanche 28 février la chancelière allemande, Angela Merkel.
L'Union européenne ne peut pas laisser la Grèce «plonger dans le chaos» face à l'afflux migratoire, a martelé dimanche la chancelière Angela Merkel, des milliers de migrants étant bloqués en territoire grec après la fermeture de frontières à travers les Balkans.
L'Union européenne ne peut pas laisser la Grèce "plonger dans le chaos" face à l'afflux migratoire, a martelé dimanche la chancelière Angela Merkel, des milliers de migrants étant bloqués en territoire grec après la fermeture de frontières à travers les Balkans.
Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, est arrivé au Conseil européen de Bruxelles avec un objectif principal : obtenir qu'aucun Etat européen ne ferme ses frontières unilatéralement, au moins jusqu'au sommet entre l'Union européenne et la Turquie, le 6 mars.
Angela Merkel, désormais seule, qui a dû céder à un ultimatum, et la Grèce qui risque de vivre une crise humanitaire et de replonger dans la tourmente financière : le Conseil européen du jeudi 18 février marquera un tournant, dramatique, dans la crise des réfugiés.
En début d'après-midi, vendredi 19 février, les chefs d'Etat et de gouvernement européens cherchaient toujours un compromis avec Londres pour tenter d'éviter un « Brexit » en accordant des concessions au premier ministre britannique David Cameron.