
La colère ne faiblit pas. Aucun bulletin d'information radiotélévisé n'a été diffusé mercredi 15 mars en Grèce en raison d'une grève de vingt-quatre heures des journalistes dans le cadre d'un vaste mouvement de protestation contre l'accident ferroviaire du 28 février qui a fait cinquante-sept morts.
La grève touche l'audiovisuel, la majorité des sites d'information et la presse écrite, selon les syndicats des journalistes. « Les journalistes unissent leur voix à celles de la société grecque et du mouvement syndical » pour « réclamer l'attribution réelle des responsabilités pour le crime de Tempé [lieu de l'accident, à 350 kilomètres au nord d'Athènes] », a annoncé la Confédération panhellénique des rédacteurs (Poesy) dans un communiqué.
« Découvrir les vraies causes de l'accident »
La Poesy demande en outre la levée de ce qu'elle...