
"Notre pays, en adoptant de nouvelles mesures au Parlement grec a totalement rempli ses obligations et à temps", a déclaré dimanche le ministre grec des Finances Euclide Tsakalotos dans un communiqué cité par l'agence ANA. (Crédits : © John Kolesidis / Reuters)
L'avenir de la Grèce est à nouveau en jeu. Les ministres des Finances des 19 pays de la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) se réunissent à Bruxelles ce lundi pour tenter de trouver un compromis sur un allègement de la dette grecque. Cet accord entre les créanciers est indispensable en vu du déblocage d'une nouvelle tranche d'aide. La Grèce a besoin de nouveaux prêts pour rembourser 7,3 milliards d'euros qui arrivent à échéance en juillet. Si ses créanciers ne se mettent pas d'accord, l'Etat pourrait faire défaut.
■ Un accord préliminaire signé début mai
Le 2 mai, le ministre des Finances grec a annoncé la conclusion d'un accord préliminaire entre Athènes et ses créanciers de la Troïka (UE, BCE et FMI). Le gouvernement grec a accepté de réaliser de nouvelles mesures d'austérité, portant notamment sur les pensions retraites et des hausses d'impôts, en échange de la poursuite du plan d'aide et de l'ouverture des discussions sur un allègement de la dette, objectif du Premier ministre Alexis Tsipras depuis son élection en 2015.
L'accord doit être approuvé par les ministres des Finances de la zone euro ce lundi. Athènes a rempli sa part du...