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Il y a quatre ans, lorsque les gouvernements créanciers ont promis d'alléger le fardeau de la Grèce à un niveau supportable le moment venu, l'objectif affiché était de plafonner la dette à 175% du PIB en 2016, à 124 % en 2020 et finalement sous les 110 % à partir de 2022. Avec le temps, les têtes ont changé et la perspective plus encore. Le redoutable «ratio» grec reste contenu dans les clous cette année, à 180% du PIB. Mais si l'on en croit le FMI, ce serait ensuite l'explosion: 174% en 2020 et jusqu'à 250% en 2060, date à laquelle Athènes devrait consacrer la moitié de la richesse nationale à ses échéances. Impensable.
Pronostics anciens contre tendance lourde, ce sont deux courbes contradictoires qui ont occupé mardi les dix-neuf ministres des Finances de la zone euro. Il n'y a plus d'échappatoire. Après bien des rebondissements, la Grèce a rempli pour l'essentiel sa part du ...