Le favoritisme politique devait pourtant être aboli en Grèce, c'est en tout cas ce qu'avait promis le Premier ministre.
Il avait juré de combattre la corruption et le copinage à son arrivée au pouvoir en Grèce. Il se devait donc d'éjecter les conseillers qui avaient été recrutés par le précédent gouvernement pour les remplacer par des «incontestables» fonctionnaires. Pourtant, selon The Times, le Premier ministre Alexis Tsipras, ainsi que d'autres membres du parti de gauche Syriza, aurait placé des membres de sa famille aux postes les plus convoités de la fonction publique.
En Grèce, aucune loi ne sanctionne le népotisme et le favoritisme politique, et cela même si le pays connaît le taux de chômage le plus élevé de l'Union européenne et doit faire face à une crise de la dette publique depuis 2008. Le Times rapporte qu'un cousin et un frère d'Alexis Tsipras ont été recrutés aux Affaires étrangères. Jason Schinas, chef des jeunes du parti, a placé son frère au poste de conseiller économique au cabinet du Premier ministre, et sa mère à la Santé. Sa compagne aurait également obtenu un emploi de fonctionnaire. Pour le jeune homme de 27 ans, il est légitime que sa...