
Alexis Tsipras, premier ministre grec, ici au Forum économique de Davos Image: Reuters
«Cela ne finira donc jamais?» Vendredi dernier, encore 45 noyés (dont 20 enfants) ont été repêchés au large de l'île de Farmakonisi. Les insulaires avaient pourtant espéré qu'avec l'hiver et les tempêtes, les réfugiés, provisoirement installés sur les côtes turques, auraient renoncé à traverser les quelques miles qui les séparent des premiers îlots grecs.
«On entend dire que partout on ferme les frontières avec des barbelés. Alors avant qu'il ne soit trop tard, c'était notre dernière chance pour pouvoir rejoindre mon oncle en Allemagne», s'écrie Nadim en embrassant sa femme et ses deux enfants, tous survivants d'une traversée hasardeuse.
Depuis le début de janvier, l'OIM (Office international des migrations) a dénombré l'arrivée en Grèce par la mer de 31?244 personnes, soit 20?fois plus qu'en 2015.
Le gouvernement d'Alexis Tsipras, qui fête sa première année au...