France en quelques dates
Voici quelques dates marquantes de l'histoire de France.
Première intervention diplomatique pour mettre fin au soulèvement des Grecs : l'Angleterre, la France et la Russie signent les accords tripartites de Londres qui dictent au Sultan de l'Empire Ottoman d'accepter la fondation d'un Etat grec. Le refus de la Turquie de s'y plier conduira à la Bataille de Navarin.
Bataille de Navarin. La coalition anglo-franco-russe détruit la flotte turco-égyptienne d'Ibrahim Pasha au large du port grec de Navarin, dans le Péloponnèse.
Trois ans après la destruction de la flotte turc-ottomane et egyptienne à Navarin, les représentants de Russie, de France et de la Grande-Bretagne signent le protocole de Londres relatif à l'indépendance de la Grèce, premier acte de naissance du nouvel Etat grec.
Suite aux pressions des "Grandes Puissances", l'armée grecque se retire du Nord de l'Epire. Le gouvernement provisoire formé par Christakis Zografos proclame l'indépendance de la région.
Signature des accords de Corfou entre les Grandes puissances et le gouvernement autonome de l'Epire du Nord accordant une large autonomie aux régions hellénophones au sein de l'Etat albanais.
Les forces britanniques et françaises lancent une attaque maritime contre l'armée turque dans le détroit des Dardanelles.
Afin de forcer le gouvernement d'Athènes à s'engager aux côtés de l'Entente dans la première guerre mondiale, la Marine française débarque sur l'île de Castellorizo, dans le Dodécanèse, et en fait sa base navale. L'occupation française de Castellorizo durera cinq ans..
Les pays de l'Entente soutiennent le gouvernement séparatiste de Venizelos installé à Thessalonique. La flotte française conduite par l'amiral Fournier débarque au Phalère. Les affrontements avec l'armée loyaliste du roi Constantin Ier et le bombardement de la capitale feront des dizaines de morts et de blessés.
L'armée grecque soutenue par les marines française et britannique entre dans Smyrne.
Alors même que l'armée grecque est engagée sur le front de l'Asie Mineure, leur allié au sein de l'Entente, la France, signe un accord avec la Turquie (Accords Franklin Bouillon ou Accords d'Ankara) reconnaissant le nouveau pouvoir de Mustapha Kemal Atatürk. Le compte à rebours pour la défaite de la Grèce commence.
Alors que les armées des puissances de l'Entente se trouvent à Constantinople, la Grèce estime qu'en faisant entrer son armée dans la ville lui permettrait de geler sa coquette de l'Asie mineure et de la Thrace orientale. Mais la France qui était déjà en tractations avec Mustafa Kemal, nouveau maître de la Turquie, refuse et menace d'opposer son armée face aux Grecs qui s'étaient amassés aux abords de Constantinople. C'est le début de la débâcle grecque qui mènera à la catastrophe de Smyrne et la perte de l'Asie Mineure.
L'armée grecque doit se retirer de la Thrace orientale qu'elle avait obtenu suite au Traité de Sèvres. Anglais et Français assurent l'administration provisoire de la province avant de la remettre aux Turcs.
Le Président de la République française, général Charles de Gaulle, en visite en Grèce, s'adresse au Parlement des Hellènes.
La France propose que la langue grecque soit éliminée des langues officielles de l'Union Européenne.