DÉCRYPTAGE - Athènes profite des fruits de la reprise économique pour s’attaquer à la crise démographique. Alors que le taux de fécondité peine à atteindre 1,3 enfant par femme.
Des baisses d'impôts conséquentes, à la fois pour les jeunes, les ménages avec enfants, et les personnes éloignées de la capitale. Avec ces annonces, faites en marge de la rentrée politique, Kyriakos Mitsotakis, le premier ministre grec, entend faire face à l'urgence qui menace la Grèce : la chute vertigineuse du taux de fécondité. Selon les derniers chiffres de l'Institut hellénique de statistiques, ce taux peine à atteindre 1,3 enfant par femme, soit l'un des taux les plus bas de l'Union européenne.
La démographie déclinante se ressent déjà sur les effectifs de l'éducation : plus de 700 établissements scolaires ne rouvriront pas leurs portes en cette rentrée (les écoles ouvrent le 11 septembre), en raison du manque d'élèves. Et les prévisions pour les dix années à venir sont catastrophiques. Elles prévoient qu'en 2100, la Grèce n'aura que 5,7 millions d'habitants contre 10,5 millions aujourd'hui.
Même Elon Musk s'est étonné de voir ces chiffres, et a publié un message sur X annonçant