
Lundi, c'était la rentrée des enfants venus du camp de réfugiés de Derveni, un mois après des petits Grecs. Image: Effy Tselikas
Quatorze heures sonnantes. L'école primaire No 67 de Thessalonique, située dans le quartier défavorisé de Xinokrini, derrière la gare, attend ses nouveaux élèves: 33 enfants venant du camp de réfugiés de Derveni, près du sanctuaire de Zeus olympien de Dion. C'est enfin leur rentrée, un mois après celle des petits Grecs.
Toujours personne à l'horizon. Pourtant, tout est prêt. Les élèves du cursus normal ont quitté l'école à une heure de l'après-midi et les deux salles prévues ont été récurées de fond en comble par Despina, la femme de ménage. Les enfants qui restent en garderie l'après-midi jouent dans la cour. Derrière les grilles, des policiers font des rondes. Même Monsieur le maire de la grande métropole du Nord, Iannis Boutaris, est présent. Une première depuis 1955!
Diminutif affectueux
Soudain, le bus attendu arrive. Près des grilles de l'entrée, quelques...