
Aexis Tsipras, au Parlement grec, la Vouli, le 8 mai. Crédits photo : ANGELOS TZORTZINIS/AFP
Les députés grecs ont adopté ce dimanche, plus tôt que prévu dans la soirée, de nouvelles mesures de rigueur réclamées par les créanciers du pays comme condition pour débloquer une tranche de prêt de 5,4 milliards d'euros, lors de la réunion de l'Eurogroupe de ce mardi. La faible majorité gouvernementale, conduite par la gauche Syriza du premier ministre, Alexis Tsipras, adopte ainsi un projet de loi de 7 000 pages très impopulaire. Mais malgré le blocage des transports publics et les manifestants, dont 10 000 se sont mobilisés ce week-end devant le Parlement, le gouvernement a tenu tête.
Ce projet de loi prévoit notamment un mécanisme de correction automatique en cas de dérapage budgétaire et des mesures supplémentaires pour accélérer les privatisations. Une autorité indépendante des revenus publics luttera contre la fraude et l'évasion fiscales. Est aussi prévue une amnistie pénale et civile pour les entreprises de construction condamnées par l'autorité de la concurrence pour «participation à un cartel dans le cadre de l'obtention de chantiers publics».
Le nouveau train de mesures comprend aussi un tsunami de taxes, dont une de résidence pour l'hôtellerie....