Des réfugiés et des migrants brandissent les drapeaux grec et allemand - Bulent Kilic/AFP
La commission donne deux semaines à la Grèce pour éviter d'être mise au ban de Schengen. Le mécanisme de relocalisation des réfugiés toujours au point mort.
Les progrès, mais peut encore mieux faire. C'est en substance le jugement émis par la Commission européenne sur la gestion par la Grèce de ses frontières, alors que pèse sur le pays une menace de mise au ban de l'espace Schengen. Bruxelles a ainsi donné ce mardi à Athènes jusqu'au 26 avril pour renforcer ses mesures afin de mettre fin aux «?graves défaillances?», qui ont justifié le lancement fin janvier d'une procédure contre Athènes . Il est notamment mis en avant «?l'absence de calendriers détaillés pour l'exécution des mesures?» et «?un manque d'informations relatives aux autorités chargées de mettre en oeuvre les recommandations?».
Un jugement définitif sera ensuite donné le 12 mai, avec potentiellement une sanction inédite : si Bruxelles juge que la Grèce n'est toujours pas capable de gérer convenablement ses frontières du fait de l'afflux de migrants, alors les 25 autres membres de l'espace Schengen seront en droit d'instaurer des contrôles frontaliers. Pour la Grèce, qui n...